
Corinne a intégré Coop&bât en janvier 2017. Elle est maintenant entrepreneure-salariée-associée.
Elle fait d’abord carrière dans la grande distribution, les meubles suédois, et la marque à la pomme qui n’avaient plus de secrets pour elle. Cependant, les années passant, la perte de sens dans son métier s’est installée, puis sa confiance en elle. Vint alors le moment des grands questionnements.
Une rencontre avec un ancien collègue, devenu alors artisan, fut décisive. Corinne aimait bricoler, comme elle dit, et décida alors de devenir peintre.
Elle s’est formée à Batipro. C’est dans ce cadre là, qu’elle a rencontré Jean-Charles, notre accompagnateur technique, qui animait une information collective sur l’entrepreneuriat en coopérative aux futurs diplômés.
Corinne, que représente pour toi Coop&bât ?
« La coopérative est une structure rassurante dans laquelle on peut s’épanouir. Elle nous donne confiance. L’équipe est toujours là à l’écoute. Nous sommes formé(e)s au métier d’entrepreneur(e) et il y a tout l’accompagnement.
La coopérative, c’est aussi intégrer le réseau des entrepreneur(e)s. On n’est plus jamais seul(e). On a tous des approches différentes et pourtant il n’y a pas de concurrence entre nous. Il ne faut pas voir son prochain comme un concurrent. Tout le monde apporte quelque chose à tout le monde.
Financièrement, je gagne moins qu’avant. Mais j’ai retrouvé le sens de mon métier, la satisfaction des clients. Ça évolue tous les jours. En plus j’ai trouvé mon binôme Martin Depaule avec qui j’ai trouvé une véritable alchimie dans le travail. »
Tu es également associée, qu’est ce que cela représente pour toi ?
« Associée, tu participes au développement de la coopérative. J’ai mon œil d’entrepreneure qui est différent de celui de l’équipe. Tout est à construire et c’est ça qui est génial ! On arrive tous d’horizons différents et ça fonctionne !!!
Maintenant j’ai envie de m’investir dans le tutorat.
Je vais aller témoigner de mon métier de peintre à la Société Philomatique de Bordeaux qui dispense une formation « Le peintre est une femme ». Je suis très enthousiaste. Je vais d’ailleurs recevoir deux stagiaires de la Philomatique au mois de novembre.
Je veux inciter d’autres femmes à nous rejoindre. »
Merci beaucoup Corinne pour le partage d’expérience.